Geneviève B-Blain a le syndrome de l’imposteur. Biologiste de formation, elle mêle la science à l’art, le territoire à la poésie, la crise à la convalescence. Avec ce deuxième recueil, elle redécouvre les balbutiements d’une sournoise maladie, replonge dans les bas-fonds d’une immense faille au milieu du cœur, s’étonne de voir tant d’espoir renaitre des cendres de l’abandon. La cellule naïve, c’est le processus de guérison dans lequel s’entrechoquent paranoïa et bienveillance. L’autrice nous livre un regard curieux sur le monde, sur son habitat. Un cri dans le vide, pour que l’on écoute les hauts et les bas d’une naïveté.