Son corps parlait pour ne pas mourir / Symon Henry

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Avec une parole ouvrageant la blessure, Symon Henry, dans Son corps parlait pour ne pas mourir, dévoile les mythes de l’enfance perdue et libère les mots comme autant de fils d’une histoire à découdre. On dit du verbe découdre qu’il est à la chasse une blessure au ventre qui inflige une longue déchirure… Si réelle est l’histoire tant il faudra lui tendre des pièges imaginaires pour saisir l’innommable et, par la salive salvatrice du crachat, abandonner le glaive pour « enfin passer à autre chose »…

je fais partie de ceux
qui traînent leur enfance
comme on traînerait
du sol
une lourde montgolfière
qui tentent inlassablement de rattraper
le galet jeté à l’eau
mais qui souffrent d’une peur
viscérale
de la mer

La pratique artistique de Symon Henry se fonde sur l’interaction entre trois axes majeurs dans ses créations, à savoir la musique de concert, les arts visuels et la poésie. Cette démarche transdisciplinaire se reflète tout particulièrement dans ses partitions graphiques – instrumentales ou performatives – qui ont été interprétées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie par des ensembles et des solistes tels que l’Orchestre symphonique HSO Stuttgart, l’Ensemble SurPlus, le Nouvel Ensemble Moderne, Joseph Petric ou Kasia Kadlubowska. Son travail visuel a fait l’objet d’expositions chez Gham & Dafe, au Livart, à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, ainsi qu’au Palazzo Ducale di Lucca.

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